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Coopération : le Gabon et la FAO définissent un nouveau cadre de programmation pays
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  Gabon Economie
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© Autre presse par DR
Coopération : le Gabon et la FAO définissent un nouveau cadre de programmation pays
Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine a présidé, lundi 13 février 2017 à Libreville, les travaux de l’atelier de lancement du projet d’appui à la formulation du Cadre de programmation pays (CPP), en présence du coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia.
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Un atelier de lancement s’est déroulé à Libreville au terme duquel plusieurs recommandations ont été faites à l’endroit des deux partenaires pour l’élaboration de ce deuxième CPP.

Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine a présidé, lundi 13 février 2017 à Libreville, les travaux de l’atelier de lancement du projet d’appui à la formulation du Cadre de programmation pays (CPP). C’était en présence du coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia. Ce projet, a-t-on appris, va permettre d’identifier les nouveaux axes d’intervention de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Gabon pour la période allant de 2017 à 2021.

« La mise en œuvre du CPP 2012-2016 a été une opportunité de poursuivre une coopération fructueuse avec la FAO dans les domaines de la gestion des ressources naturelles, les politiques et stratégies de développement agricole et rural », a indiqué le ministre Yves Fernand Manfoumbi au cours de cet atelier. Avant d’insister : « le gouvernement réitère son engagement à travailler conjointement avec la FAO et les autres partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution des programmes qui seront arrêtés ».

S’agissant justement de ce nouveau CPP, plusieurs recommandations ont été faites à l’endroit des deux partenaires à l’issue de l’atelier qui se tenait dans les locaux de la FAO dans la capitale gabonaise. A l’Etat, on prescrit de prendre à l’avenir des dispositions pour respecter ses engagements par la mobilisation effective de sa quote-part nécessaire à la mise en œuvre du CPP. Il lui est également conseillé d’élaborer les documents de politique et de stratégie pour des domaines comme le foncier, la mécanisation, la sécurité alimentaire, etc. Les pouvoirs publics gabonais doivent en outre initier et faire voter des lois pour clarifier les régimes fonciers et élaborer de bonnes politiques de gouvernance des terres agricoles. Enfin, il est recommandé aux ministères sectoriels concernés de s’approprier les résultats atteints lors du premier cadre de coopération pays signé en octobre 2013.

Pour cet autre CPP, la FAO est invitée à améliorer sa synergie d’actions avec l’administration publique gabonaise en associant davantage cette dernière aux prises de décisions concernant la mise en œuvre des actions prévues dans le CPP ; de communiquer davantage à l’avenir sur ses procédures pour éviter les flottements de démarrage aux coordonnateurs assurant l’exécution des projets ; et enfin d’envisager dans le CPP 2017-2021, la question de la maîtrise des ressources en eau au profit de l’agriculture dans l’un des domaines prioritaires d’intervention.

Les bénéficiaires de ces programmes ne sont pas en reste. Il leur est demandé de veiller à une bonne gouvernance de leurs structures en respectant scrupuleusement les dispositions de leurs statuts et règlements intérieurs, et de poursuivre l’application des bonnes pratiques agropastorales acquises lors des formations et les échanges d’expériences.
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