Au Gabon, alors que la CAN vient de se terminer, le gouvernement doit s’atteler à régler les problèmes sociaux du moment. Depuis plusieurs mois, le pays connaît des mouvements d’humeur dans divers secteurs : poste, éducation, justice, santé, secteur pétrolier. Le gouvernement a pu éteindre plusieurs incendies sociaux en obtenant notamment des accords avec les salariés de la Poste puis de l’entreprise pétrolière Shell. Mais plusieurs dossiers restent brûlants.
Le bras de fer est musclé dans le secteur scolaire. Le ministère de l’Eduction a signé une circulaire menaçant de suspendre le salaire les grévistes et de les radier. « Certains professeurs ont eu peur. Le pouvoir cherche le rapport de force parce que nous avons soutenu l’opposant Jean Ping. Nous réfléchissons à attaquer cette circulaire en justice », réagit Jean Rémy Yama. Le président de la confédération Dynamique unitaire explique qu’il n’y a plus de dialogue avec les autorités depuis fin novembre.
Un syndicat dont les méthodes sont critiquées. « Il faut arrêter de politiser les actions. L’important ce sont les travailleurs », estime Serge Mickala, président du Syndicat national des personnels de santé. Le secteur sanitaire connaît justement des perturbations pour des arriérés de prime. Les syndicats souhaitent que le comité de dialogue, mis en sommeil pendant la CAN, se réunisse rapidement.... suite de l'article sur RFI