Dans une déclaration à la presse, l’une des tendances de l’Alliance démocratique et républicaine (Adère), présidée par Victor Missanda, est revenue sur la résolution des députés européens contre le Gabon.
Orateur pour la circonstance, M. Missanda l’a jugée ’’contraignante avec pour but de semer le trouble et de déstabiliser les institutions gabonaises’’. Même s’il dit ignorer les dispositions de la convention entre le Gabon et l’Union européenne dans le cadre de l’observation de la présidentielle de 2016, Victor Missanda s’est tout de même insurgé avant de condamner, avec ’’la plus forte énergie, l’immixtion du Parlement européenne" dans la vie politique nationale.
Il lui reproche de vouloir « non seulement se substituer au peuple gabonais en imposant un candidat recalé à la tête de l’Etat, mais également en devenant juge du contentieux électoral, en lieu et place des institutions gabonaises ».
Et de déplorer : "Alors qu’on croyait le dossier du contentieux électoral pour la présidentielle du 27 août 2016 clos, après le rejet de la requête de l’opposition par la Cour constitutionnelle, et le rejet d’un projet de résolution des parlementaires ACP-UE plus représentatifs, certains groupes du parlement européen ont remis la poudre au feu en adoptant une résolution biaisée et troublante".