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UOB : La main d’œuvre non permanente demande la tête du Recteur !
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
des étudiants perturbent des cours à Université Omar Bongo (UOB)
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Depuis le lundi 6 février, les agents de la main d’œuvre non permanente de l’Université Omar Bongo sont en grève. Ces derniers revendiquent le paiement de leurs primes mais également le départ immédiat de l’équipe dirigeante, et ce, sans aucune condition.

L’heure est grave au sein de l’Université Omar Bongo ! C’est dans une ambiance presque festive que le personnel déterminé à se faire entendre a décidé de fermer le portail principal. Pomme de discorde : le paiement des primes de rendement, l’arbre de Noël censé être payé depuis plusieurs mois déjà. Les mêmes agents fustigent également leurs conditions de travail. C’est pourquoi ils demandent le départ immédiat et sans conditions des dirigeants de l’Université dont le Recteur Pr. Marc-Louis Ropivia.

« Nous ne revendiquons que ce qui nous est dû, nos primes de rendement. Nous avons travaillé et nous voulons que nos efforts soient récompensés. Mais ce que nous souhaitons le plus c’est le départ des dirigeants de l’Université Omar Bongo. Car si cette institution doit retrouver ses lettres de noblesses, un nouveau dirigeant doit venir redresser notre université » a confié sous couvert de l’anonymat, un gréviste très remonté.

C’est un secret de polichinelle d’affirmer que le « Temple du savoir » est miné par de nombreux problèmes. L’accès est quasiment impossible pour les automobilistes, le campus universitaire est fermé car les travaux d’aménagement ne sont toujours pas achevés. Le dispensaire est également fermé. Le restaurant quant à lui n’a plus servi depuis belle lurette, en raison des arriérés de paiement au prestataire. Sans oublier la bibliothèque qui n’est pas actualisée à l’heure de la mondialisation et de la vulgarisation de l’outil informatique, le Wi-Fi qui n’est pas à la disposition des étudiants. A cela s’ajoute des problèmes administratifs. Conséquences : le déroulement des cours prend un sérieux coup.

M.I
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