FRANCEVILLE-Un véhicule à usage de taxi bus, à bord duquel se trouvaient 18 passagers, est allé heurter la clôture de la résidence du gouverneur de la province du Haut-Ogooué (Sud-Est), dans la matinée de lundi, occasionnant des dégâts humains et matériels. Tandis que vendredi matin, une collision entre deux voitures faisaient deux morts sur la route de Mvengué, dans la périphérie de Franceville.
Selon les informations recueillies auprès des agents des Forces de police nationale, le taxi bus roulait à vive allure dans le sens place des fêtes-gouvernorat. Le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule, suite à un relâchement des freins. Il aurait tenté de maîtriser son engin, mais en vain. Alors qu’à ce niveau de la route, se trouve un tournant et une descente, la seule option qui s’est présentée à lui, a été d’aller s’écraser sur la barrière de la résidence du gouverneur, évitant ainsi le pire.
D’après les agents présents sur le lieu de l’accident, la voiture était complètement endommagée et tous les occupants ont été transportés d’urgence, à l’hôpital Amissa Bongode Franceville.
Pour le directeur médical de cette structure hospitalière, Dr Silvère Offobo, les 18 patients (15 femmes et 3 hommes) ont été reçus aux urgences. Seule une dame de 32 ans, dont le pronostic vital était engagé, a subi une opération chirurgicale. Cette dernière s’en est sortie avec une hémorragie interne, une fracture du bras gauche, de multiples plaies, ainsi que des contusions à la face, au crâne et d’autres membres du corps, a-t-il indiqué.
Les autres patients, par contre, étaient tout simplement traumatisés, à cause de la violence du choc, explique le médecin.
Deux jours avant cet accident, précisément le vendredi dans la matinée, une collision entre une voiture de marque Toyota Avensis et une Mazda appartenant à la compagnie Afrijet, a fait deux morts sur la route de Mvengué. Les deux victimes, un homme et une femme, étaient les seules occupantes à bord de l’Avensis. La Mazda par contre comptait 4 passagers, dont 3 agents d’Afrijet et un particulier. Le dernier cité, encore en réanimation à l’hôpital Amissa Bongo, a subi une opération de la rate, indique une source médicale. Les agents d’Afrijet ont, par contre, été évacués sur Libreville, aux frais de leur compagnie, précise la même source.
Deux conclusions peuvent être tirées de ses deux accidents : l’imprudence au volant des chauffeurs et le mauvais état mécanique sans cesse décrié, de certains véhicules, dû parfois à la négligence des propriétaires. Les agents des forces de sécurité devraient d’avantage redoubler de vigilance, afin d’accomplir avec responsabilité et sérieux, leur mission de contrôle routier.