LIBREVILLE – La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED), coalition de plus d’une dizaine des syndicats a annoncé lundi, à Libreville, le durcissement de leur grève, entamée en octobre dernier.
Réunis en assemblée générale, les enseignants ont rejeté les propositions du vice-premier ministre, Bruno Ben Moubamba, notamment la constitution d’une commission devant examiner les points inscrits dans les différents cahiers de charge des syndicats, l’élaboration d’un plan d’urgence de sortie de crise.
Des propositions rejetées par la CONASYSED qui réclament entre autre, le paiement de la prime d’incitation à la performance (PIP) du 2ème trimestre 2015 (prime désormais supprimée), la construction des établissements sur l’ensemble du territoire national.
A propos d’une éventuelle participation au dialogue politique que devrait organiser le pouvoir, la CONASYSED a décliné l’invitation conformément à la position exprimée par la Dynamique unitaire (DU, coalition des syndicats, des associations) qui a refusé de participer à ce conclave dont la date n’est pas encore indiquée.
Depuis plus de trois mois, les écoles primaires et secondaires de Libreville sont quasiment à l’arrêt en raison de la grève des enseignants, constate-t-on.