LIBREVILLE - La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille se réjouit d’avoir officiellement inauguré samedi dernier ; la Maison d’Alice, maison de vie construite à côté de l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL) pour accueillir les malades devant suivre un traitement ambulatoire à l’ICL mais rencontrant des difficultés d’hébergement et de transport, a appris mardi l’AGP.
La cérémonie a été organisée à l’occasion de la journée du 4 février, Journée mondiale contre le cancer, une maladie qui touche particulièrement la population féminine du Gabon et contre laquelle la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille lutte activement.
Projet-phare de la Fondation, l’objectif de la Maison d’Alice consiste à accompagner les malades sur le chemin de la guérison en évitant qu’ils renoncent à leur traitement ou le suivent de façon trop irrégulière, faute de solution d’hébergement.
Selon Sylvia Bongo Ondimba, Présidente de la Fondation, « cette maison a été pensée pour être un havre de paix. Un cadre de vie convivial et chaleureux. Où des hommes, des femmes, des enfants, affaiblis par la maladie et privés de leurs repères, pourraient poser leurs bagages, le temps d’avoir accès à des soins et de reprendre confiance. En toute quiétude. En toute sérénité. Et dans le respect de la dignité humaine ».
L’inauguration de la Maison d’Alice, en hommage à la première malade du cancer traitée à l’Institut de cancérologie de Libreville, a été l’occasion pour la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille de remercier la Fondation de la Princesse Lalla Salma ainsi que tous les donateurs qui, par leur accompagnement multiforme, permettent à la maison de vie de jouer pleinement son rôle auprès de ceux qui souffrent.
Accueillis en pension complète et bénéficiant, à titre gracieux, d’un accompagnement psycho-social personnalisé, les pensionnaires de la Maison d’Alice se verront bientôt offrir divers soins de support (acupuncture, esthétique, musicothérapie, art-thérapie) leur permettant de mieux vivre la maladie.
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille félicite également l’Association franco-africaine de cancérologie (AFAC) d’avoir réuni pour la première fois à Libreville, samedi 4 et dimanche 5 février, les plus grands experts en cancérologie de France et d’Afrique du nord, du centre et de l’ouest.
Soutenu par la Fondation dans le cadre des activités organisées au Gabon à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, ce colloque scientifique a permis aux participants d’échanger avec leurs homologues gabonais - le professeur Jean-François Meye, le professeur Ernest Belembaogo et le docteur Laurianne James - sur la thématique des cancers féminins.
Comme partout sur le continent, les cancers du sein et du col de l’utérus sont les plus fréquents au Gabon. L’expertise de l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL), troisième centre d’oncologie d’Afrique subsaharienne francophone, a fortement contribué à enrichir d’expériences, de procédés et de résultats ce premier colloque de l’AFAC, en terre gabonaise.
Dépistage précoce, techniques de diagnostic, avancées du traitement par chimie et par chirurgie, mais aussi formation du personnel médical, évolution de l’accompagnement psycho-social du malade et prise en charge de la maladie par assurance : autant de problématiques qui ont alimenté les tables rondes de ce week-end.
A noter que le colloque de l’AFAC à Libreville a pu être organisé grâce au soutien total de la société INMEESE du Dr. Luc Karsenty, chef du service de gastro-entérologie à l’Hôpital américain de Paris et avec le concours de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). La société INMEESE est impliquée dans la formation médicale en Afrique, principalement au Gabon.