Représenté par son Haut-Commissaire Christian Kerangal, le Comité d’organisation de la CAN (Cocan), qui n’a pas pour habitude de communiquer, a dresser le bilan de l’organisation de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAN Total 2017 au lendemain de la finale remportée par la Cameroun. Selon Christian Kerangal, l’organisation de la compétition lancée depuis le 14 février a nécessité pas moins de 192 milliards de francs CFA.
Au lendemain de la finale de la 31e édition de la CAN Total, 2017, Christian Kerangal, Haut-commissaire du COCAN, (Comité d’Organisation de la CAN) a échangé hier lundi 6 février à Libreville avec la presse sur l’organisation de la compétition qu’il juge satisfaisante sur plusieurs plans tels que la sécurité, le remplissage des stades etc. La fête continentale du football a couté 192 milliards de francs CFA. Face aux journalistes, le patron du COCAN, Christian Kerangal a témoigné sa totale satisfaction quant à l’organisation de la CAN notamment sur le plan sécuritaire.
« J’ai un sentiment de satisfaction du point de vue général, malgré l’élimination des Panthères les populations ont continué à aller dans les stades. Sur l’ensemble des 32 matchs de la CAN le remplissage des stades a oscillé entre 66% et 67% alors qu’ailleurs pour des compétitions de même nature, les chiffres tournent autour de 40% », a déclaré Christian Kerangal. Interrogé sur le budget de la CAN que la presse estimait à 463 milliards de francs CFA avant la compétition, le chef du COCAN soutient que ce chiffre date de 2012. « Nous sommes parti sur la base de 303 milliards de Francs de CFA, mais la CAN 2017 a été organisée avec 192 milliards de Francs de CFA », a-t-il indiqué
S’exprimant sur la qualité de pelouse qui a fait couler beaucoup d’encre, Christian Kerangal a indiqué que l’aire de jeu du stade Port-Gentil n’était peut-être pas bonne pour les images de la télévision mais elle était belle et bien praticable. Dans le même ordre d’idée le chef du comité d’organisation de la CAN a reconnu que la pelouse d’Oyem a posé problème notamment de drainage lorsqu’il pleuvait. Une situation qui s’explique par le fait que la société adjudicataire n’avait pas entièrement terminé les travaux. Toute chose qui remet en cause le rapport de la CAF et les missions de surveillance des autorités sportives gabonaise en tête desquelles le Ministre des Sports, Dr Nicole Assele qui ont jugé prêts ses nouveaux stades.