Les parents d'élèves, à travers la Fédération nationale des associations des parents d'élèves et d'étudiants du Gabon (Fenapeg), fustigent cette la décision de suspendre les salaires et de radier les enseignants.
Pour eux, il s'agit là d'une mesure prise à la va-vite, sans concertation des parties prenantes à la question de l’éducation dans notre pays. Celle-ci s'apparenterait plus à une mesure qui vise à mettre le feu aux poudres, qu'à résoudre les problèmes qui minent véritablement l'école gabonaise.
« Le ministre s'accroche là à des mesures prises sans concertation avec les différentes parties. Je ne pense pas que c'est ce qui va résoudre le problème de notre système éducatif », a laissé entendre un parent d'élève, rencontré jeudi dernier à Libreville.
Des propos corroborés par les responsables de la Fenapeg, qui estiment être mis en marge de cette prise de décision. « Depuis quelque temps, le ministère en charge de l'Éducation nationale fait fi de l’avis des partenaires dont il dispose en ce qui concerne l'éducation. En l'occurrence nous, les parents d’élèves. Pourtant, nous sommes le troisième partenaire sur la question de l'éducation et de la formation de nos enfants. C’est malheureux pour le système éducatif de notre pays », s'est offusqué René Mezui-Menié, président de la Fenapeg, joint au téléphone vendredi.
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