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Le gouvernement gabonais rejette les résolutions de l’UE
Publié le dimanche 5 fevrier 2017  |  Gaboneco
Alain
© Gabon Review par DR
Alain Claude Bilie By Nze lors de conférence de presse, le 5 août 2015 à Libreville.
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Le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilie By Nzé a exprimé, à l’occasion d’une conférence de presse tenue vendredi 05 février 2017, le refus de l’État gabonais de se plier aux résolutions des eurodéputés prises à l’encontre du Gabon tout en exprimant sa volonté de réexaminer l’accord de Cotonou.

« Le gouvernement de la République rejette ces résolutions du parlement européen car encore une fois, les parlementaires européens ne sont pas représentants du peuple gabonais » a déclaré le porte parole du gouvernement gabonais qui estime que « rien ne leur donne le droit de décider qui est démocrate et qui ne l’est pas, et rien ne leur donne le droit non plus de distribuer de bon point aux peuples africains ».

Pour couper court, le gouvernement gabonais entend examiner les accords de Cotonou. Accords qui fondent l’action des eurodéputés. S’agissant des « accords de coopération à travers les accords de Cotonou, nous allons examiner toutes les implications de cet accord et nous déterminerons en temps opportun si nous devons poursuivre cette coopération » a ajouté Alain Claude Bilie By Nze.

Selon ce dernier, les relations bilatérales ou multilatérales reposent sur des intérêts mutuels régulièrement évalués afin de saisir sa rentabilité. Cette coopération entre l’Union Européenne et le Gabon se manifestant principalement à travers le Fond Européen de Développement (FED) permet au Gabon de recevoir de son partenaire 8 milliards de FCFA. En comparaison avec plusieurs nations d’Afrique de l’Ouest et du centre « Le Gabon ne reçoit qu’une part congrue des aides apportées à l’Afrique » a déclaré Bilie By Nze, d’où la nécessité de révision d’un tel accord.

« Le Gabon a librement choisi la démocratie et l’Etat de droit...la pratique démocratique dans un contexte de liberté individuelle et collective est une vérité avérée dans notre pays… Quand au dialogue politique, notre pays en a connu de part le passé et le président de la République Ali Bongo n’a pas attendu une résolution des députés de l’Union Européenne pour appeler à un dialogue ouvert, large et inclusif afin de discuter des mécanismes pour faire évoluer notre démocratie et moderniser nos institutions » a renchéri le porte-parole du gouvernement qui réfute le ‘’diktat’’ de l’Europe sur un pays souverain et démocratique.

Tony Muru
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