Libreville – Noël Nelson Messone, le ministre gabonais de la forêt et Yves Picard, le directeur régional de l’Agence Française de Développement (AFD) ont signé le vendredi 28 mars 2014, à Libreville, une convention de financement du projet de contrôle de l’aménagement forestier (CAF) d’un montant de 7, 8 milliards de FCFA, en suite de l’accord de conversion de dettes d’un montant de 32, 8 milliards de FCFA signé en 2008 entre la France et le Gabon pour la gestion durable des forets.
L’objectif de ce projet, indique-t-on, est de permettre à l’administration forestière et aux parties prenantes de la gestion forestière au Gabon, de s’assurer du respect et de l’application de l’ensemble des dispositions légales prévues au Code forestier, depuis l’attribution des permis forestiers jusqu’à leur mise en exploitation.
« C’est un projet de renforcement des capacités opérationnelles et techniques de notre administration. Il contribuera notamment à réaliser des infrastructures et doter les services déconcentrés en moyens roulants qui permettront de faire respecter la réglementation en matière d’aménagement forestier et de lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. En somme, il s’agit d’améliorer la bonne gouvernance forestière prônée par le président de la république », a indiqué Noël Nelson Messone.
Le Ministre a précisé que cette convention franco-gabonaise d’assurer la gestion durable des forêts intègre le vaste Plan Stratégique Gabon Emergent, dont l’axe du ‘’Gabon vert’’ comporte l’ambition de faire du Gabon un producteur mondial de bois certifié.
Signalons que le projet est structuré autour de 6 axes, notamment la réalisation des investissements d’infrastructures assurant des conditions de vie satisfaisantes pour les agents envoyés en poste hors de Libreville ; la dotation en équipements permettant aux agents en poste d’assurer leurs missions ; la refonte des textes et règlements portant sur les questions d’aménagement forestier ; la traduction des textes et bonnes pratiques en référentiels et outils de contrôle ; la formation des agents en charge du contrôle ; la mise en place d’un dispositif indépendant de vérification du contrôle et de communication des résultats.
Le Gabon fait partie du Bassin du Congo, le 2ème massif forestier du monde après l’Amazonie. Il est couvert à environ 85% d’une riche dense forêt équatoriale. Après la Fonction publique, la forêt est le 2ème pourvoyeur d’emploi dans le pays.