Le Président du Gabon, Ali Bongo a reçu l’honneur de coordonner désormais, après l’Egypte, le Comité des chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques (CAHOSCC). C’était hier mardi en marge des travaux de la 28ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA).
C’est un Ali Bongo, Président du Gabon, très heureux qu’il a été donné de voir choisi pour conduire les destinées du CAHOSCC: « Je vous remercie pour la confiance que vous avez bien voulu placer en ma personne et au Gabon pour porter haut la voix de l’Afrique en matière de changements climatiques », a t-il déclaré lors d’une séance de travail à cet effet à Addis Abéba.
Pendant son mandat à la tête du CAHOSCC, le chef de l’Etat gabonais entend poursuivre l’oeuvre de son prédécesseur, le président Abdel Fattah Al-SISSI, et « ouvrir de nouveaux chantiers dans ce domaine essentiel pour notre avenir que sont les changements climatiques (…) et se positionner indubitablement comme un dirigeant en phase avec son temps», annonce t-il comme couleurs.
En ce moment, le Président Gabonais prend part à la 4ème réunion du conseil d’Administration de l’Alliance Smart Africa. Réunion au cours de laquelle l’on pouvait noter la participation de ses homologues du Rwanda, du Niger et du Burkina Faso, pays membres de cette Alliance. Grâce à ce partenariat, les ressortissants de ces pays membres peuvent communiquer via les moyens de communication au tarif local et sans taxes d’itinérance.
Ainsi, un projet pilote de « réseau unique » existe depuis l’année dernière entre le Gabon et le Rwanda. Enfin, dans le but de développer l’expertise locale, un Fonds boursier a été créé pour financer les études supérieures d’étudiants africains dans le domaine du numérique.
Crée en 2013 à l’initiative du chef de l’Etat et du président de la République rwandaise, Paul Kagame, Smart Africa, qui compte aujourd’hui 17 pays membres, des organismes internationaux et des partenaires privés tels que Huawei et Ericsson, a pour objectif d’établir l’inter-connectivité numérique du continent africain.