Cette option a été réitérée à la suite de la visite, les 26 et 27 janvier derniers, du ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambouroue sur les sites de productions de Gamba et Rabi de Shell Gabon.
Au-delà d’une simple visite de terrain, ce déplacement du ministre du Pétrole revêtait un double intérêt. Le premier, s’inscrivait dans le cadre où l’entreprise anglo-néerlandaise s’apprête à quitter le Gabon après 56 ans de présence interrompue, et suite à la cession de ses actifs terrestres au groupe américain, Carlyle et qu’il fallait donc s’assurer d’un certain nombre de détails relatifs à ce départ.
Le second quant à lui, était relatif à la reprise des activités, au lendemain de sa médiation réussie dans le différend qui a opposé, pendant plusieurs jours, cette société à ses employés, et qui a causé un énorme manque à gagner à Shell Gabon.
Ainsi, Pascal Houangni Ambouroue, au cours de cette descente sur le terrain, a ainsi pu s’enquérir de la qualité des installations et des unités de production de cette entreprise qui constitue également, le premier opérateur pétrolier au Gabon avec une production d’environ 60.000 barils de brut par jour, à partir de 5 champs, dont 4 terrestres (Gamba/Ivinga, Rabi/Kounga, Toucan et Koula).
D’après le membre du gouvernement, malgré un contexte économique difficile marqué par la chute du cours du baril de pétrole et un départ imminent de Shell, le Gabon entend tout mettre en œuvre pour maintenir sa production pétrolière national à plus de 220 000 barils par jour, afin de financer la diversification de son économie.