Le directeur général de la société équatoriale des mines (SEM), Fabrice Nze Bekale, a entretenu les responsables et porteurs de projets sur les principes indispensables à la détermination des ressources financières pour la création d’une entreprise le 28 janvier 2017 à l’Espace PME.
La réussite de la création d’une entreprise passe par l’établissement d’un budget. La détermination ou le calcul des fonds nécessite la maîtrise d’une méthodologie spécifique issue du domaine de la comptabilité et de la finance. Cette connaissance échappe très souvent à plusieurs porteurs de projets. C’est aussi pour combler ce déficit intellectuel que l’Espace PME a lancé un atelier sur le calcul du besoin de financement d’une entreprise à l’espace PME.
Animé par le directeur général de la SEM, Fabrice Nze Bekale, cet atelier a permis aux entrepreneurs d’appréhender les mécanismes du calcul de financement d’une entreprise. Pour y arriver, il a amené à travers des exercices pratiques les différents participants à faire la différence entre les investissements et les besoins en fonds de roulement.
Car, d’après lui, le calcul du montant de financement d’une entreprise exige la maîtrise parfaite de ces deux notions. Cet exercice n’a pas été aisé dans la mesure où certains ont éprouvé des difficultés à cerner leurs besoins en fonds de roulement. Un concept qui est souvent incompris même par les responsables d’entreprises selon le directeur général de la SEM.
Pour la directrice générale de la maison d’édition SB PRO, Corinne Simpamio, l’acquisition de ces savoirs vont l’aider à promouvoir efficacement l’événement « la foire du livre » qu’elle organise chaque année. Bien qu’elle loue les services d’un cabinet pour assurer la comptabilité de sa structure, elle trouve nécessaire de maîtriser ces notions.
«Il faut tout le temps apprendre. Pour tout ce qui est comptabilité de notre maison d’édition, nous avons un cabinet ; mais cela ne m’a pas empêché de vouloir savoir comment ça se passe. Même si je paye déjà un cabinet, il faut que je maîtrise ces concepts importants parce qu’un jour il peut m’abandonner», explique-t-elle. Bien que reconnaissant le faible attrait du livre dans ce pays, elle souhaite contribuer à la création d’une économie du livre.
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