A côté de son état de dégradation très avancé, la route nationale est en plus envahie d’herbes. Un sérieux manque d’ensoleillement qui ne semble pas émouvoir les autorités.
Datant de Mathusalem et sans avoir à ce jour subie une réelle cure de jouvence, la route nationale 1, pourtant vecteur de croissance économique en raison des flux des marchandises diverses qui y transitent quotidiennement, semble être oubliée par les autorités gabonaises, et ce, depuis quelques années. Aux nombreux nids de poules et arrêts de travaux de réfection, s’ajoute l’herbe qui jonche la chaussée. Tel est le cas entre Kango et Ndjolé, rendant ainsi la circulation dangereuse sur cet axe. Idem entre Mitzic et Oyem, au point que l’herbe a rétréci la chaussée.
De Libreville à Kango, pour ne citer que cet exemple, la dégradation de la chaussée ne laisse pas insensibles touristes et automobilistes. Déjà étroite, les habitués de la Nationale 1 particulièrement les routiers doivent affronter les bourbiers sur certains tronçons de l’intérieur du pays. Qu’est devenu l’entité chargée de l’entretien de la Nationale ? Des souvenirs des uns et des autres, lorsque le Ministère des Travaux Publics s’occupait de cette tâche, des travailleurs journaliers procédaient à l’ensoleillement. D’ailleurs il n’était pas rare en ce temps de voir élèves, étudiants et autres personnes sans emploi sollicités pour le désherbage des abords des routes.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé, ni les autorités municipales et départementales, ni le Ministère de tutelle ne s’intéresse réellement au sort de cette voie. Peut-être faut-il d’un drame pour qu’on songe véritablement à l’entretien ?