Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Journaliste de Canal +, Robert Brazza, arrivé au Gabon pour animer des plateaux de télévision sur la CAN 2017 qui se déroule dans le pays, n’a jamais été expulsé par les autorités, a affirmé le ministre de la Communication, Porte parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze démentant à l’occasion des informations de presse ayant annoncé que le journaliste a été expulsé.
« En début de semaine, un journal annonçait que Monsieur Robert BRAZZA, présentateur de l’émission « Soir de CAN » sur la chaîne Canal+ Sport Afrique avait été expulsé du Gabon pour avoir critiqué les stades accueillant la compétition continentale de Football, des informations sitôt relayées par une Radio internationale », a appelé M. Bilie By Nze dans sa conférence de presse hebdomadaire.
« Je rappelle que ce dernier a lui-même annoncé, la veille, son départ du Gabon pour des raisons de service et a librement pris son avion le 21 janvier dernier », a-t-il ajouté.
Le journal gabonais a expliqué que Robert Brazza a été expulsé du Gabon pour avoir critiqué l’état des stades qui accueillent la CAN 2017. Ce que le gouvernement a démenti.
« Le même journal indique ce matin que le Gouvernement de la République a décidé de baisser les salaires et les pensions. Je rappelle que, devant le Chef de l’Etat, le Premier ministre avait clairement déclaré que la question de baisse des salaires n’était pas d’actualité au Gabon », a poursuivi M. Bilie By Nze.
« De ce fait, et sans préjudice des mesures que le Conseil national de la communication (CNC) pourrait arrêter, le Gouvernement de la République, dont l’une des missions constitutionnelles est de faire respecter les lois de l’Etat, entend prendre toutes ses responsabilités pour empêcher que la désinformation et la manipulation deviennent la règle de base des journalistes au Gabon », a-t-il menacé.
« Par ailleurs, le ministère de la Communication va procéder très rapidement à la mise en conformité de la loi portant Code de la communication ; des inspecteurs vont être déployés sur le terrain pour contrôler les entreprises de presse », a-t-il averti.