Lors de la réunion préparatoire du Haut conseil pour l’investissement (HCI), qui s’est tenue le 20 janvier dernier, le secteur privé, l’une des parties prenantes au dialogue public-privé, a présenté ses préoccupations.
Il s'agit notamment d'arrêter les orientations liées à la mise en œuvre de la politique d’investissement, de suivre l’exécution de la stratégie nationale de promotion des investissements, de susciter des mesures incitatives cohérentes pour l’investissement et de s’assurer de l’exécution par le gouvernement de ses orientations, etc.
Le secteur privé du HCI, qui sera composé par 1/3 d’investisseurs locaux gabonais, 1/3 d’investisseurs locaux étrangers et 1/3 d’investisseurs étrangers non établis au Gabon a relevé cinq points devant susciter l'investissement. A savoir la confiance, la gouvernance, la reconnaissance, la justice et le rendement.
Parlant de la confiance, le secteur privé fait allusion, entre autres, au règlement de la dette qui est une nécessité en vue de lancer un signal fort pour redonner la confiance. Les solutions proposées à cet effet seraient l’identification du quantum de la dette, celle d’une allocation dédiée au remboursement de la dette, la mise en place d’un compte séquestre à la BEAC ou la mise en place d’une caisse autonome pour le règlement de la dette et la relance du Club de Libreville.