La suite des inspections des projets initiés par Olam Gabon s’est poursuivie dans la province du Woleu-Ntem, le but étant de montrer le niveau d’évolution de ces projets et l’impact que ces investissements produisent sur l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et le développement des villages alentours.
Les réalisations sociales d’Olam sur le site de Batouri situé à 30 km de Bitam, à moins de deux kilomètres du village Okok, ont contribué à désenclaver la région. A ce jour, on peut citer entre autres la construction de 16 logements pour les enseignants et trois pour les infirmiers, la construction de trois dispensaires et de 3 écoles, la réhabilitation de 300 km de routes dans le département du Ntem et celle d’un pont de 120 m et de trois écoles, la construction de 40 pompes hydrauliques et l’installation de 729 panneaux solaires.
La multinationale singapourienne s’étant installé dans le Woleu-Ntem en 2012, avec pour objectif de planter de l’hévéa, avait signé avec les populations des villages impacté par son exploitation des contrats sociaux et mis en place des cadres de concertation pour montrer les mesures prises pour d’une part protéger l’environnement et développer les communautés villageoises par la création des richesses et la réalisation des infrastructures sociales.
Rappelons que le site s’étend sur une superficie de 35 600 hectares de terres arables. D’après Cédric Bouessi, responsable environnemental et social cela représente environ plus de 60 fois le stade d’Angondjé. Par ailleurs, pour des raisons de respect de l’environnement la société a décidé de ne planter que 10 806 hectares, dont 10 006 déjà plantés sur les 35 600 hectares prévus. La phase de production est prévue quant à elle pour 2018.
En matière de ressources humaines, le site emploie à ce jour 1712 employés dont 1441 gabonais. Afin d’encourager encore un peu plus les jeunes entrepreneurs gabonais, Olam a signé des contrats avec 29 prestataires qui à eux seuls emploient 300 personnes.
Selon les responsables du site de Batouri, Olam souhaite revendre son caoutchouc gabonais au groupe Michelin, géant français de la pneumatique. Ce dernier serait par ailleurs encouragé à installer une unité de transformation dans la Zone économique spéciale de Nkok.