Dans le cadre du Projet graine c’est la culture de palmier à huile et de manioc ont été mises en avant à Ndéndé dans la province de la Ngounié.
Situé à une vingtaine de kilomètres de Ndendé, le site de Fera, développé par la Société gabonaise de transformation agricole (Sotrader), d’une superficie de 30 000 hectares, est dédié pour l’instant à la culture du palmier à huile. «La particularité ici est que la Sotrader plante et rétrocède ensuite les surfaces plantées aux populations locales, à hauteur de 7 hectares de palmiers à huile par membre de coopérative», indique Olivia Bezona, responsable social du volet palmier à la Sotrader.
Parlant de la superficie du site qui est de 30 000 hectares, elle explique que «Dans cette surface, 40% seront dédiés à la plantation industrielle de la Sotrader et 60% qui seront rétrocédés aux populations locales, dans le cadre de la formation des coopératives », en ajoutant que pour l’instant seulement trois coopératives sont partantes pour cette culture.
Rappelons que concernant la culture vivrière, 5 coopératives sur 126 se sont déjà lancées dans la culture du manioc. On parle aujourd’hui de 85 hectares déjà plantés. L’assistant manager environnement et social du projet Graine, pour le compte de la Ngounié signale que 32 dossiers de coopératives sont actuellement en traitement à Libreville, pour la délivrance de titres fonciers. « Pour les cultures vivrières, nous comptons aujourd’hui 126 coopératives, dont cinq déjà en phase de planting. Ces cinq coopératives ont chacune un effectif de 85 personnes».
S’adressant aux membres de ces coopératives, Dieudonné Milama a indiqué qu’il est important de rester patient. « Nous n’allons pas voir le changement là maintenant de façon immédiate mais lorsque les ventes commenceront, on pourra se rendre compte qu’un villageois pourra au final se retrouver avec sept et même huit fois ce qu’il aurait gagné tout seul ».
D’après l’assistant manager environnement et social du projet Graine, pour le compte de la Ngounié Donald Obiang Ndong, l’objectif à terme, est d’atteindre l'indépendance alimentaire d’autant plus que le Gabon importe encore pour plus de 300 milliards de FCFA de denrées alimentaires chaque année. « La seule société qui ne fermera jamais la porte aux gabonais c’est la terre ».
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