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Education : Vers une réévaluation de la fonction de surveillant général d’établissement
Publié le jeudi 26 janvier 2017  |  Gabon Review
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Accusés par certains de ne pas avoir fait correctement leur travail pour empêcher les violences enregistrées il y a un mois dans certains établissements, les surveillants généraux sont l’objet d’une réflexion au sein du gouvernement. Leur fonction devrait être «réévaluée».

Pointés du doigt à la suite de la vague de violences enregistrée en décembre 2016 dans des établissements scolaires de Libreville, les surveillants généraux bénéficient désormais d’une attention particulière de la part du ministère de l’Education nationale et de la Fonction publique. Depuis quelques semaines, les responsabilités et les conditions liées à leur fonction sont au centre d’une réflexion qui, selon Florentin Moussavou, devrait aboutir à «une réévaluation» de leur métier. L’objectif étant de parvenir à une meilleure sécurisation des élèves à l’intérieur et aux abords des salles de classes.

Si «jusqu’à présent les surveillants généraux se recrutaient parmi les anciens instituteurs», le gouvernement envisage de reconsidérer ce mode de recrutement. D’autant que «les nouvelles réalités imposent que les surveillants généraux soient de plus en plus en capacité d’être au même niveau de compréhension des problèmes de la société que le sont les enfants qu’ils surveillent», a indiqué la semaine dernière sur Gabon 24 le ministre de l’Education nationale. Pourtant, ni les responsables des établissements ni les autorités gouvernementales ne souhaitent officiellement intégrer les forces de sécurité ou autres vigiles dans l’appareil de surveillance des lycées et collèges. Pour certains parents, cette option apparaît comme une des meilleures solutions en la matière. D’autant qu’à la suite de l’agression mortelle du jeune élève de 5e au lycée Léon Mba de Libreville, il avait été révélé que plusieurs élèves de l’établissement, comme ceux d’autres à travers la capitale, détiennent des armes blanches (poignards, machettes, haches, etc.) dans leurs cartables.

Au gouvernement où l’on considère que les réseaux sociaux et l’usage mal contrôlé des nouvelles technologies ont aussi une part de responsabilité dans les comportements violents de certains élèves, l’on estime que la réévaluation de la fonction de surveillant général permettra d’avoir un regard sur le phénomène. Sauf que «les surveillants généraux d’aujourd’hui, pour la plupart, sont totalement déconnectés», a regretté Florentin Moussavou, non sans souhaiter que ceux-ci s’intègrent entièrement «dans le système de manière à être capables de suivre ce qui se passe autour d’eux». Pour leur part, les surveillants s’étaient déjà plaints de leurs difficiles conditions de travail, notamment dans des établissements présentant une importante superficie et un nombre d’élèves souvent au-delà des effectifs requis.
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