Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'Union N° 11491 du 26/3/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Rencontre entre le Premier ministre et les syndicats : entre maux et promesses
Publié le lundi 31 mars 2014   |  L'Union


Daniel
© Autre presse par DR
Daniel Ona Ondo, Premier Ministre


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Au cours de ses échanges avec les partenaires sociaux, samedi dernier à l'Okoumé Palace, le chef du gouvernement, le Pr Daniel Ona Ondo, a passé au crible certains maux qui minent le quotidien des Gabonais. Et les promesses, il en a faites également pour aplanir, selon lui, les divergences avec ses interlocuteurs représentants les travailleurs.

Dans le cadre du raffermissement du dialogue social, le Premier ministre, le Pr Daniel Ona Ondo, entouré de plusieurs membres de son gouvernement, a rencontré samedi dernier à l'hôtel Okoumé palace, les représentants des confédérations syndicales et des syndicats autonomes.

Le chef du gouvernement a saisi cette occasion pour remercier les uns et les autres. Selon lui, cette rencontre s'inscrivait dans le droit fil des consignes édictées au gouvernement par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, pour trouver des réponses multiformes et rapides à la pauvreté et l'exclusion sociale dans notre pays. Morceau choisit : “En me portant à la tête du gouvernement, le président de la République m'a confié une mission spécifique, en plus de la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent : celle de résorber la fracture sociale qui s'est dangereusement amplifiée ces dernières années entre Gabonais (…) Mais pour atteindre cet objectif, il me revient avec mon équipe gouvernementale de privilégier le dialogue et la concertation (…) Car la concrétisation effective du nouveau Pacte social nécessite que nous poursuivions avec encore plus de détermination l'accélération des projets du PSGE. Il nous faut, dans cet ordre d'idées, porter l'effort sur l'accélération et le maintien d'une croissance économique forte, seule susceptible de générer une prospérité à partager entre tous les Gabonais”.

Un idéal que le gouvernement veut atteindre, et c'est un truisme, en travaillant en parfaite harmonie avec les différentes forces vives de la nation, dans un partenariat où le seul vrai gagnant serait le peuple gabonais à travers ses travailleurs.

Dans cette optique M. Ona Ondo a invité le monde syndical à co-animer avec (son) gouvernement un dialogue social permanent et exclusif, qui privilégiera l'échange plutôt que l'affrontement. Les propositions de bon sens à la place de la surenchère et l'anticipation au règlement des conflits.

Respectueux du principe de la continuité du service public et se voulant fidèle à ses engagements pris dans sa Déclaration de politique générale devant les députés le 10 mars 2014, le Premier ministre est revenu sur les “bonnes dispositions” du gouvernement à honorer l'exécution des chantiers nécessaires à la redéfinition du cadre formel d'expression du dialogue social permanent. Sur ce, en promettant d'inclure les partenaires sociaux, son équipe entend procéder à la “modification substantielle” du Code du travail dont on relève désormais l'anachronisme et la caducité de certaines dispositions.

En clair, conformément aux instructions du chef de l'Etat, l'équipe gouvernementale va ouvrir le chantier relatif au Code du travail et à la renégociation des conventions collectives afin de les adapter au nouvel environnement économique national et international pour favoriser la compétitivité de nos entreprises. Le gouvernement a promis de jouer le rôle d'arbitre impartial qui est le sien dans ce cadre. Pour le Premier ministre, tout cela justifie la mise en place probable du Conseil national de dialogue social.

Concernant la prime d'incitation à la performance (PIP), le Pr Daniel Ona Ondo a déclaré que cette initiative participe de la répartition des fruits de la croissance aux méritants. Non sans ajouter qu'à ce sujet la réflexion se poursuit et que les partenaires sociaux seront associés au moment opportun. Quant au travail des étrangers, il a dit que des instructions fermes ont été données au ministres en charge du Travail et de la défense nationale pour que la loi soit appliquée.

Du côté des syndicalistes, il y a eu quatre interventions : Martin Allini (Cosyga), Fridolin Mve Messa (au nom de la coalition des 12 centrales syndicales), Emmanuel Mvé Mba (Front Uni des syndicats libres, Fusyl) et Joël Ondo Ella au nom de l'ARESGA.

Tous ont salué l'initiative. Mais notent que celle-ci n'est pas la première. Aussi ont-ils demandé au Premier ministre de poursuivre (sans délai) la reprise des négociations sur tous les points de leurs différents cahiers des charges restés en suspens. Estimant que la paix sociale est à ce prix.



Christian G. KOUIGA


 Commentaires