Les membres du secrétariat politique du Conseil de l’Union du peuple gabonais (UPG) loyaliste croient peu à l’efficacité de ce rendez-vous dont le but est de parvenir à renforcer le dialogue public-privé pour l’investissement et le suivi de l’évolution des réformes engagées.
À l’occasion de leur conseil hebdomadaire tenu le 21 janvier 2017 à leur permanence de Nzeng-Ayong, les membres de l’Union du peuple gabonais, aille loyaliste, ont critiqué et manifesté leur scepticisme sur la pertinence des enjeux liés à l’organisation du Haut Conseil pour l’investissement (HCI), annoncé sous le thème «Comment relancer l’économie par l’investissement et la diversification pour une croissance inclusive ? »
En effet, sur l’assainissement du climat des affaires, l’UPG se réfère au classement Doing Business annuellement tenu par la Banque mondiale, qui signale la dégradation du climat des affaires au Gabon depuis l’année 2013. A ce constat, le Secrétariat politique de l’UPG met en parallèle, le peu d’empressement du gouvernement à exécuter les recommandations du Rapport de suivi évaluation arrêté par une Commission interministérielle, pourtant commise par lui-même, pour proposer des réponses aux manquements relevés.
Sur la mobilisation des investissements, le Conseil s’interroge sur l’efficacité de la stratégie envisagée, après l’échec du cycle des New York Forum, qui ont drainé un aréopage haut en couleurs, et de l’expérience peu probante du premier Forum national de l’Industrie, qui avait drainé près de sept cent (700) participants en avril 2013.
Selon les Upegistes, en dehors du transfert de propriété tous les indicateurs qui déterminent la décision d’investir au Gabon sont négatifs ; la situation de la dette publique du pays, ne pourrait inciter les investisseurs à embarquer dans une telle aventure. Autant d’éléments qui ne militeraient pas en faveur de la réussite de cette rencontre dont les missions principales sont d’arrêter les orientations liées à la mise en œuvre de la politique d’investissement, de suivre l’exécution de la stratégie nationale de promotion des investissements, d’instruire toute adaptation nécessaire aux évolutions constatées en matière d’investissements, de susciter des mesures incitatives cohérentes pour l’investissement et de s’assurer de l’exécution par le gouvernement de ses orientations.