Libreville, Gabon – Le départ forcé du pouvoir du désormais ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh doit faire école sur l’ensemble du continent, a affirmé l’opposant Jean de Dieu Moukagni Iwangou dans un communiqué de son parti.
L’Union du peuple gabonais (UPG) de Moukagni Iwangou a exprimé « toute sa reconnaissance au Président Alpha Conde, dont la médiation salutaire a évité à la Gambie la difficile épreuve de la force et le lourd sacrifice des vies humaines ».
Le parti a « salué l’action de la CEDEAO, dont la fermeté qui doit faire école sur l’ensemble du continent, a permis de faire respecter la volonté du Peuple, toute chose encore différée à ce jour au Gabon », souligne le communiqué.
Yahya Jammeh s’est exilé en Guinée Equatoriale après 6 semaines de bras de fer suite à son refus de céder le pouvoir au vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre dernier, l’homme d’affaires Adama Barrow dont il a d’abord reconnu la victoire avant de faire volte face.
La CEDEAO, l’Union africaine et l’ONU ont fermement menacé Jammeh de le déloger du pouvoir par les armes. Des militaires de la région s’étaient déjà massés aux frontières du pays prêt à intervenir. Finalement la médiation de la dernière chance entrepris par les présidents guinéen Alpha Condé et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ont convaincu Jammeh de quitter son fauteuil qu’il occupait depuis 22 ans suite à un putsch militaire.