Les infrastructures sanitaires appelées, communément centres de Santé Maternelle et Infantile (SMI) tel que celui de Louis, éprouvent présentement des grosses difficultés d’ordre fonctionnels. L’une des plus grandes difficultés est sans aucun doute la capacité d’accueil des femmes enceintes et nourrissons qui fréquentent quotidiennement ces établissements spécialisés dans le suivi maternel et infantile.
Il n’est pas rare de voir des centres de Santé Maternelle et infantile (SMI) bondés de monde, et ce, quasiment tous les jours. Au point que les femmes enceintes ou nouvelles maman ne sont pas toutes assises. Les plus téméraires ou fatiguées d’entre elles souvent n’ont d’autre choix que de s’assoir à même le sol. D’autres par peur préfèrent souffrir et rester débout. Une situation alarmante quand on sait que la santé de la mère et de l’enfant est menacée. En effet, point besoin d’être érudit pour savoir que le sol est un puissant vecteur de bactéries et autres microbes. Face à cette situation que fait le ministère de la santé ? Quelles mesures compte-t-il prendre pour solutionner le problème ?
Aujourd’hui ce n’est pas faire preuve de mauvaise foi que d’affirmer que lesdits centres de santé maternelle et infantile ne répondent plus aux normes édictées entre autre par l’Organisation mondiale de la santé, OMS. A cela s’ajoute la capacité d’accueil qui chaque jour devient un peu plus dérisoire. De fait, la construction de nouveaux centres s’impose. Et pour cause, le problème est récurrent dans la capitale gabonaise et un peu partout sur le territoire national. On en veut pour preuve les centres de santé maternelle et infantile de Glass et Okala, pour ne citer que ceux-là. « Pour avoir une place assise, il faut venir ici dès 6h du matin. Avec un nourrisson, quitter la maison à cette heure n’est pas facile vu qu’il n’a que deux mois à peine. Vraiment que l’Etat gabonais s’occupe de ce problème, nous sommes fatiguées il est 10h et nous ne sommes pas encore reçues », lance dépitée une mère.
Rappelons que la Constitution Gabonaise consacre dans son article premier, le droit à la santé et à la protection sociale des citoyens. Donc la volonté d’améliorer la santé des populations doit se traduire aussi par la construction et l’équipement des structures sanitaires, la formation des ressources humaines et la mobilisation des ressources financières en faveur du secteur de la santé (PNDS).