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Dialogue inclusif : Maganga Moussavou se justifie à Akébé
Publié le samedi 21 janvier 2017  |  Gabon Review
Pierre-Claver
© Autre presse par DR
Pierre-Claver Maganga Moussavou, président du Parti social-démocrate
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Invité par l’Amicale des jeunes d’Akébé-Frontière (Ajaf), dans le troisième arrondissement de Libreville, le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre-Claver Maganga Moussavou a justifié sa participation au dialogue national inclusif prôné par le chef de l’Etat.

Ayant choisi de participer au dialogue qu’a annoncé Ali Bongo pour le mois prochain, Pierre-Claver Maganga Moussavou essaie de faire bonne figure auprès de ses militants. Profitant d’une invitation des jeunes d’Akébé-Frontière, pour les vœux de nouvel an, le président du PSD a clarifié sa position sur sa décision de participer à ce dialogue.

Pour lui, seuls les politiques devraient participer à ces assises. Maganga Moussavou explique que c’est surtout pour éviter «l’intolérance, les excès, la violence et la contre-violence» qu’il a décidé de dire oui à ces retrouvailles souhaitées par le chef de l’État Ali Bongo. «Pour être l’un des principaux acteurs lors de la conférence nationale, j’aurai pu être le seul de toute la classe politique à dire que je ne veux plus dialoguer, car je sais ce qui a souvent été le résultat de ces rencontres. Mais je suis là, preuve que la démocratie de notre pays me préoccupe», a-t-il expliqué.

Candidat malheureux à la dernière présidentielle, il avait déclaré qu’accepter de discuter avec le chef de l’Etat est «une urgence, un devoir citoyen, après les récentes violentes manifestations post-électorales». S’il avait semblé se rallier à la contestation de Jean Ping, au départ, le président du PSD s’est éloigné du combat mené par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA). Entre temps, son fils a été nommé dans le premier gouvernement du deuxième septennat d’Ali Bongo et ses positions ont littéralement évoluées au point qu’il devient l’un des «soutiens forts de ce dialogue».

Si le président du PSD dit ne rien attendre d’Ali Bongo et continue de réaffirmer la place de son parti dans l’opposition, il reste néanmoins qu’il a habitué l’opinion à des girouettes et autres revirements qui ne lui sont pas forcements favorables.
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