Les populations des villages impactés par le projet des plantations de palmiers à huile observent progressivement la mise en œuvre du contrat social signé avec l’entreprise Olam afin de l’exécution d’un certain nombre d’exigences des villageois.
Très tôt dans la matinée du mercredi 18 janvier, les villageois du petit village de Mbadi, dans le département de Tsamba Magotsi à une trentaine de kilomètre de Mouila, étaient massés au dispensaire dudit village. L’événement ce jour est la caravane médicale organisée par Olam Palm Mouila. Plusieurs malades atteints du palu et d’autres pathologies attendaient patiemment leur tour pour rencontrer le docteur, déjà occupé avec un autre patient.
Cette caravane médicale « s’inscrit dans le cadre de nos activités. Nous avons ce qu’on appelle le contrat social, c’est le cahier de charges que la société Olam a signé avec les populations voisines au permis » nous explique Dieudonné Akessa, communicateur social à Olam palm Mouila.
En effet, parmi les points contenus dans ce cahier de charge, il est prévu de palier à certains problèmes de santé des villageois. Plus de la moitié des villageois travaillent dans les plantations et sont soignés, en cas de pathologie, dans les dispensaires à l’intérieur des plantations. Cette caravane est ainsi ouverte pour « les personnes qui ne travaillent pas à Olam et qui ont du mal à rallier les centres de santé qui sont à la capitale » renchérit notre interlocuteur.
Satisfait de cette initiative, Dieudonné Minlama Mintogho, expert consultant à Olam a émis le souhait de « voir cette initiative se pérenniser et peut être trouver une périodicité de tel sorte qu’on ne les soigne pas une journée mais qu’on vienne les voir le plus souvent ».
Ce contrat social d’Olam, au-delà des questions de santé, touche également à l’éducation et aux infrastructures de base. C’est pourquoi l’entreprise à installé des lampes solaires pour l’éclairage public dans ce villages, on note également la construction d’un bloc de trois logements pour les administratifs (le directeur d’école et son adjoint ainsi que l’infirmier) au village Mbadi, la Société de Construction Moussirou et Fils en charge des travaux est bien gabonaise. La construction du logement du directeur de l’école catholique de Douya et le bâtiment abritant le pré-primaire de la même école. A cette liste il faut rajouter l’hydraulique villageoise. Ces bâtiments en construction sont en voie d’achèvement.