La bataille pour le rachat des actifs de Shell Gabon a, semble-t-il, rendu sa sentence. Le groupe français Perenco vient d'être disqualifié de la liste des candidats à l'acquisition des parts de Shell Gabon.
C’EST finalement le géant américain du capital-investissement Carlyle qui pourrait reprendre les actifs terrestres de cette entreprise, selon deux sources concordantes. Nos tentatives de joindre la communication de Shell, pour avoir plus de précisions sur la question, sont restées malheureusement infructueuses.
Néanmoins, l'Agence France Presse a annoncé que, courant janvier, Shell doit signer un accord officiel de vente de ses actifs au Gabon avec Carlyle. « Le contrat sera signé de manière imminente », a indiqué à un confrère de Jeune Afrique un porte-parole de la filiale gabonaise du groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell.
Selon cette même source, le montant de la revente de champs pétroliers est compris entre 600 millions et un milliard de dollars (entre 300 et 500 milliards de nos francs).
Cette opération de rachat provoque l’inquiétude des 400 salariés du groupe au Gabon. Lesquels ont menacé, lundi dernier, de durcir une grève lancée le 12 du mois en cours. D'après leur syndicat, l'Onep - Organisation nationale des employés du pétrole –, les 400 salariés gabonais doivent être repris par le nouveau propriétaire.