Plusieurs mois après la disparition de Jean-Pierre Idanga, le 2e vice-président, Philippe Yaba assure l'expédition des affaires courantes. Une situation des plus déconcertantes, aux yeux des populations.
A quand l'élection du nouveau président du Conseil départemental de la Louetsi-Bibaka ? Cette question alimente de nombreuses conversations dans la contrée. D'autant plus que nul ne comprend toujours pas pourquoi, depuis la disparition de l'ancien président du CDLB, Jean-Pierre Idanga, le 13 juillet dernier, l'on a toujours pas, à ce jour, procédé à l'élection de son successeur. Et, pour ne rien arranger à l'incompréhension, depuis novembre dernier, c'est le 2e vice-président de cette institution, Philippe Yaba, qui assure l'expédition des affaires courantes en lieu et place du 1e vice-président, André François Lebouama. Lequel, selon certaines indiscrétions, serait plus visible à Libreville qu'à Malinga au point d'avoir renoncé, semble-t-il, à ses obligations.
Cette situation, pour le moins cocasse et ambiguë, est sujette à de multiples interprétations dans le chef-lieu du département de la Louetsi-Bibaka. Vu que les dispositions en la matière sont suffisamment éloquentes : le ministère de l'Intérieur se doit de constater le décès de l'ancien président du CDLB, avant toute élection de son successeur. Ce qui, tout naturellement, pousse certains à se demander pourquoi il n'a pas encore initié cette démarche.