Mettre en place un cadre juridique de coopération transfrontalière est le but de la réunion de la Commission ad hoc Gabon-Congo ouverte depuis mercredi 26 mars 2014 à Libreville par le ministre gabonais de l'Intérieur, Guy Bertrand Mapangou.
Libreville abrite depuis mercredi 26 mars 2014, les travaux de la réunion de la Commission ad hoc Gabon-Congo Brazzaville ouverts par le ministre gabonais de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, pour la mise en place d'un cadre juridique de coopération transfrontalière en vue d'examiner leurs litiges frontaliers communs.
Cette rencontre qui s'inscrit dans le prolongement des travaux tenus en novembre 2013 à Brazzaville, permettra aux délégations gabonaise et congolaise de poser les jalons d'une gestion concertée de leurs frontières communes, en vue d'amorcer sereinement l'intégration sous régionale encore sur les fonds baptismaux après l'échec du projet d'ouverture des frontières en janvier dernier.
« De cette rencontre, je me réjouis parce qu'elle permettra de dissiper toutes nos contradictions, tout autant que, je l'espère, les considérations négatives des uns et des autres », a déclaré dans son discours d'ouverture, Raymond Zéphirin Mboulou, ministre congolais de la Décentralisation, par ailleurs chef de la mission congolaise au Gabon.
Les travaux débattus depuis jeudi dernier en sous-commissions, ont permis aux participants de passer au peigne fin plusieurs questions essentielles parmi lesquelles les accords de défense et de sécurité.
« Les dossiers entre les deux pays ont été insuffisamment traités. Nous avons décidé de traiter à fond les questions consulaires et de sécurité à nos frontières. Pour les régler, nous avons envie d'avoir ces accords-là que nous n'avions pas avant. Bien que n'étant pas facile, nous sommes entrain de déblayer le terrain », a souligné pour sa part, Edmond Basile Lindoughou, directeur général des Affaires étrangères et président de la sous-commission des accords de défense et de sécurité.
D'autres points importants étaient également au centre de cette rencontre. Parmi eux, le code de développement, la question consulaire et la sécurité des personnes. Des points d’autant plus importants du fait que le Gabon et le Congo Brazzaville ont en commun cinq frontières terrestres.
