N’ayant pas pu se faire inscrire à l’Université Omar Bongo avant le délai fixé par le rectorat, plusieurs nouveaux bacheliers ont manifesté, le 13 janvier pour interpeller le gouvernement sur leur sort.
Mouvement d’humeur le 13 janvier à l’Université Omar Bongo(UOB), où plusieurs nouveaux bacheliers ont barricadé la voie publique. La manifestation serait due à l’impossibilité pour ces bacheliers de se faire inscrire, après l’expiration de la période des inscriptions arrêtée par les autorités rectorales.
A ce qu’il semble, après l’expiration du délai accordé par le rectorat aux nouveaux bacheliers pour procéder à leurs inscriptions, plus 700 nouveaux bacheliers n’auraient pas pu se faire inscrire pour diverses raisons.
N’ayant pas trouvé d’autre établissement supérieur d’accueil, ils auraient, avec le concours de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, sollicité une dérogation du rectorat. Malheureusement, aucune réponse favorable ne leur a été accordée. Il y a deux semaines environ, la Ligue Estudiantine a également sollicité une audience auprès du ministre de l’Enseignement supérieur pour exposer le problème, ils n’auraient pas également été reçus. Pour manifester leur mécontentement, ces bacheliers n’ont trouvé d’autre moyen que de manifester devant le portail de l’Université.
Selon le président de la Ligue estudiantine de droits de l’homme, «la manifestation a pour but d’interpeller le gouvernement afin que ces bacheliers soient inscrits au sein de l’Université», a déclaré Jacques Chirac Medzo Ebaré. D’autant que, a-t-il estimé, «il est du devoir de l’Etat d’assurer l’éducation gratuite à tous les citoyens».
Jacques Chirac Medzo Ebaré a dénoncé également le fait que les noms certains anciens étudiants n’auraient pas été retrouvés sur les procès-verbaux. Il invite les autorités à résoudre ces cas, de peur d’amplifier ce mouvement d’humeur ou d’en créer d’autres. Déterminés, les manifestants entendent poursuivre leur mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.