L'Agence chrétienne d'actions sociale (ACAS), a organisé un séminaire hier (vendredi), à Libreville sur le thème de « L'iniquité et la précarité sociales », lié à l'autonomisation et à l'épanouissement des couches sociales les plus démunies.
Pour l’orateur Yves Marius Boussougou, la puissance de l’iniquité dans la cité, dans l’église, pousse les chrétiens à fléchir. Le gain facile, entraine et éloigne les enfants de Dieu de la maison du Père. Ainsi, s’adonnent-t-ils aux pratiques qui les déshonorent.
Pour la présidente fondatrice, Chantal Ntselé Onanga, l’ACAS est une structure d’aide à la personne en difficulté sociale, psychologique ou malade. Les actions posées, pour elle, s’appuient sur un verset biblique tiré de Matthieu 25V31-46.
L’agence est active sur plusieurs domaines parmi lesquels « la prise en charge pharmaceutique/médicale ». Elle participe également à l’achat des médicaments aux malades démunis, à la prise en charge alimentaire en plus de soutenir des personnes en difficulté ou en détresse, voire même des chômeurs.
L’agence soutient aussi les enfants des parents économiquement faibles dans l’achat de fournitures ou le suivi des enfants démunis. Des mères jeunes filles mères dont l’avenir est incertain ont aussi bénéficié de l’aide de cette structure.
L’Agence Chrétienne d’Actions Sociales développe aussi des activités génératrices de revenues pour combattre la précarité au sein de la société gabonaise.