Le ministre de l’Economie, de la prospective et de la programmation du développement a présidé une réunion vendredi 6 janvier 2017 à Libreville afin de présenter de la réforme portant création d’une Office gabonais des recettes.
De façon globale, la création de l’office des recettes a pour objectif d’améliorer significativement les performances de l’administration fiscale à la suite des nombreuses insuffisances relevées au sein de celle-ci.
En effet parmi celles-ci, l’on peut citer l’absence d’autonomie de gestion et l’insuffisance des fonds permettant la mise en place d’un système compétitif axé sur les résultats ; le déficit de bonne gouvernance du système de mobilisation des recettes fiscales et douanières caractérisé par des détournements de recettes.
A côté, le manque de transparence et de traçabilité tant dans la collecte des recettes que dans le processus de recrutement des personnels et l’évasion fiscale, constituent autant de limites à la performance de l’administration fiscale.
De manière plus spécifique, la réforme a une triple dimension : une dimension fiscale porteuse de ressources supplémentaires, une dimension économique favorable à l’amélioration du climat général des affaires et de la qualité de service aux contribuables et, enfin, une dimension politique et administrative qui permet de lutter contre la fraude fiscale et la corruption.
Par ailleurs, Régis Immongault a indiqué que la fusion des services de la douane et des impôts sera bénéfique à l’Etat en ce sens qu’elle va générer une mobilisation importante des recettes fiscales ; ensuite au personnel car sa mise en œuvre va nécessiter le renforcement des capacités des ressources humaines actuelles grâce à une politique de formation continue des agents et enfin bénéfique à l’usager en ce sens qu’elle permettra d’offrir au contribuable un service de meilleure qualité.