A Banjul, la décision de la Cour suprême suite au recours de Yahya Jammeh est censée être rendue au plus tard mardi. A Accra, ce samedi 7 janvier, les chefs d’Etat sont venus assister à l’investiture du nouveau président, Nana Akufo-Addo. En marge de ces festivités, un mini-sommet sur la situation en Gambie s’est tenu où une «décision majeure» devait être annoncée. Finalement, ça n’a pas été le cas.
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, et médiateur de la crise gambienne, l’avait annoncé par la voix de son porte-parole : une « décision majeure » serait prise à Accra. Finalement, la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) reste sur sa ligne : éviter de froisser un peu plus Yahya Jammeh en évoquant l’usage de la force et privilégier au contraire la sagesse. « Nous nous sommes engagés à une médiation pacifique et à un transfert pacifique du pouvoir en Gambie. Nous continuerons à le poursuivre pour l’instant », a déclaré Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du Liberia, à la sortie d’une réunion avec ses homologues... suite de l'article sur RFI