À mains levées, ils ont dit ''non'' à la reprise des cours lors d'une assemblée générale tenue hier. Les syndiqués font plusieurs griefs à l'administration universitaire, tout en dénonçant des problèmes structurels.
enseignants affiliés au Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec), section Université Omar-Bongo (UOB), ont unanimement dit non au démarrage des cours. La décision a été prise hier matin à l'issue d'une assemblée générale à Libreville. À mains levées, les participants ont dit leur refus de retrouver les étudiants dans les amphithéâtres si rien n'est fait pour sortir l'université du chaos dans lequel il se trouve. Une décision liée à deux grands points de leurs revendications. Le premier est celui de la situation structurelle et sécuritaire de l'institution, les effectifs pléthoriques, la problématique des capacités d'accueil de l'UOB.
Le deuxième est relatif au passif financier : les enseignants ont indiqué que la reprise des cours ne peut être envisagée qu'après paiement de leur dû. « Nous avons fait notre travail comme il se devait. Compte tenu du contexte électoral, nous avons normalement bouclé l'année. Aujourd'hui, on nous dit que l'institution n'a pas d'argent, on ne peut pas nous payer. Nous disons non ! », a protesté Pr Mike Moukala Ndoumou.