Le football rapporte aujourd'hui gros, aussi bien aux sportifs qu'aux pays qui abritent les compétitions. Le Gabon peut-il relever le défi de capter les flux financiers de la compétition sportive qu'il organise dans dix jours ?
LE Gabon va abriter, dans quelques jours, la 31e édition de la compétition continentale de football, la Coupe d’Afrique des nations (Can). En plus d'être un événement sportif, la Can a aussi une importance économique. Le football est un événement qui a généralement des retombées pour le pays organisateur. Comme l’a dit le président de la République, chef de l'Etat : « La Can 2017 est une chance. Cet événement permettra d’intensifier la diversification de l’économie. »
Proche du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, la ville d'Oyem pourrait tirer avantage de cette compétition. Déjà, la Côte d'Ivoire, basée à Oyem, a récemment annoncé une arrivée massive de ses supporteurs au Woleu-Ntem. Donc de potentiels touristes.
Même si on peut légitimement penser que les flux générés par une Can sont moindres, il reste que cette compétition va être à l'origine d'un mouvement important de capitaux, pour ceux qui sauront saisir les opportunités qu'elle offre. De quoi motiver les opérateurs économiques du secteur touristique au Gabon à s’impliquer, afin de mieux vendre la destination Gabon auprès des visiteurs.
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