Déterminé à doter notre pays d’une presse dynamique et professionnellement crédible, le chef de l’État a appelé l’ensemble des hommes et femmes de médias à plus de rigueur.
EN réponse aux vœux de la presse écrite et audiovisuelle, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a exhorté les communicateurs à plus de responsabilité, gage d’une presse libre.
" Avant la loi, il y a la morale et la conscience individuelle. Toutes choses qui se résument en un mot : responsabilité. Avant donc le régulateur qu’est le Conseil national de la communication (CNC) ou le juge du tribunal, votre premier régulateur et juge doit être votre conscience. En effet, une responsabilité terrible pèse sur vous car les mots peuvent tuer", a-t-il fait savoir.
Cette exhortation est d’autant plus pertinente que, selon le numéro un gabonais, " trop d’organes nationaux continuent à faire, dans leurs articles, l’apologie de la haine et de la division. Ces pratiques, loin de grandir ceux qui en sont les promoteurs et adeptes, trahissent plutôt leur haut degré de militantisme au service d’intérêts qui sont loin d’être ceux de leur noble profession. Par conséquent, cette façon d’user de la liberté de la presse, pourtant effective dans notre pays, ne participe nullement à la bonne information et à l’éducation du peuple gabonais ", a-t-il avancé.