A quelques jours seulement de la CAN, le plus grand évènement sportif du continent africain, la capitale gabonaise n’a pas totalement parée ses plus beaux atours.
A partir du 14 janvier courant, le Gabon abrite la CAN, le plus grand évènement sportif africain. Petit bémol, certains quartiers de la capitale gabonaise n’ont pas encore reçu de cure de jouvence. A pareille moment en 2012 lors de la CAN organisée en collaboration avec la Guinée-équatoriale, Libreville avait toute autre allure. Actuellement, plusieurs quartiers de la capitale gabonaise croulent sous le poids des ordures ménagères. A cela s’ajoute le manque d’engouement perceptible. Autant de choses qui ne manquent pas de sauter aux yeux de plusieurs observateurs et par ailleurs soucieux du bon déroulement de la compétition.
Pour PLSS, un féru de football, la CAN est évènement patriotique auquel doit adhérer la population entière. « Je suis très heureux de revivre une fois de plus cet évènement sportif dans mon pays. Je suis déjà près pour les matchs, car mes billets sont achetés, mes maillots et autres accessoires aux couleurs de mon pays sont déjà aussi achetés. J’ai hâte que la fête du football qui réunit les africains et le monde soit aussi un moyen de réconciliation des Gabonais qui se sont divisés au lendemain de l’élection présidentielle », confie-t-il. Mba Ella A quant à lui est moins enthousiaste. Il est d’avis que Libreville est loin d’être belle et que l’organisation de cette compétition est inopportune. « Nous avons besoin de reconstruire le pays dans un premier temps. Ensuite de sortir de cette crise qui ne cesse de ralentir l’économie du pays, laissant ainsi les habitants dans un climat de tension. On doit trouver une sortie de crise, au lieu de nous lancer dans une compétition sportive qui ne remplit pas l’assiette du gabonais lambda », soutient Mba Ella.
Dans tous les cas les autorités en tête desquelles la Mairie de Libreville et le Ministère de l’Intérieur, pour ne citer que celles-là doivent s’atteler rapidement et pendant les jours qui nous séparent de l’ouverture de la compétition à résoudre l’épineux problème de l’insalubrité, il en va de l’image du pays.