Lors de l’inauguration de la nouvelle salle de marché, en juillet 2016, le président Ali Bongo Ondimba avait indiqué la voie à suivre : « Je souhaite voir beaucoup plus d’entreprises gabonaises inscrites à cette bourse. (…) Il est clair que nous allons soutenir un instrument comme celui-là, car il entre dans le cadre de la diversification de notre économie. »
MALHEUREUSEMENT, le compartiment actions est resté mou. Aucune nouvelle introduction n'a été enregistrée en 2016 à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). La sous-région ne compte qu'une seule société cotée, Siat Gabon, restée sur un niveau de cotation de 28 500 francs.
Par contre, le compartiment obligataire a été plus vigoureux. On prévoit plus d'émissions en 2017 par rapport à 2016. Outre le Gabon, qui détient le leadership, on a enregistré l'arrivée, à la mi-décembre 2016, du Congo sur le compartiment marché obligataire. Les autorités monétaires de ce pays ayant introduit auprès de l’autorité de régulation du marché financier de l’Afrique centrale un dossier relatif à un emprunt obligataire par appel public à l’épargne, d’un montant de 150 milliards de francs, dénommé " EOCG 6,5% net 2016-2021". Il s’agit du troisième pays, après le Tchad et le Gabon, à venir tester sa confiance auprès des investisseurs sur le marché sous-régional.