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Insalubrité : De gros risques pour la santé publique !
Publié le jeudi 5 janvier 2017  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Retour des pluies et gestion des ordures: la difficile équation de l’assainissement
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Plus d’une semaine après le dilemme qui oppose l’entreprise de collecte d’ordures Averda à ses employés (Ndlr : ripeurs), et ce, en dépit du consensus trouvé, l’insalubrité persiste à Libreville. Depuis peu, le service semble avoir repris mais sans grands changements. Bon nombre de quartier croupissent encore sous le poids des ordures ménagères, exposant ainsi les populations aux maladies et autres épidémies.

Invivable ! Dans les différentes artères de la ville des tas d’immondices font désormais partie du décor. Outre les odeurs nauséabondes, l’accumulation des ordures ménagères est préjudiciable pour la santé des populations. En effet, ces « décharges » à ciel ouvert favorisent la prolifération des microbes et autres parasites. Sur le terrain quelques employés et camions de l’entreprise Averda tentent de venir à bout des tas d’immondices, mais en vain. Le nombre d’agent déployé, la fréquence de travail quotidienne tout comme les engins mis à profit semble insuffisant. Du côté des populations, on se demande qu’est-ce qui ne va pas à Averda, une entreprise qui jusque-là à démontrer son professionnalisme dans la collecte des ordures. Chacun y va donc de son commentaire ! Certain avancent une facture impayée de l’Etat tandis que d’autres évoquent une bisbille la direction de l’entreprise et ses employés. Bisbille liée au nerf de la guerre. La deuxième raison étant la bonne.

Le 23 décembre dernier, pour protester contre les conditions de traitement dont ils disent être victimes, le personnel (Ripeurs en particuliers) a stoppé la machine. Il revendique une revalorisation des salaires, la considération de l’ancienneté dans l’évolution des agents, une couverture sociale plus avantageuse et un meilleur social. A ce propos, un consensus a été trouvé entre le personnel et la direction générale, ce qui a permis une reprise partielle de la collecte. Ce qui inquiète ce n’est pas tant cette lenteur mais les dangers que représente la persistance du phénomène à Libreville.

Michael Moukouangui Moukala
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