A peine arrivé à la tête des Panthères du Gabon, le coach espagnol José Antonio Camacho essuie déjà sa première brouille avec la Fédération Gabonaise de Football. Et pour cause, le nouveau sélectionneur gabonais veut imposer coûte que coûte dans le staff technique quatre membres en provenance de l’Espagne, contrairement aux clauses du contrat.
A 10 jours du coup d’envoi de la CAN, l’entraineur des Panthères du Gabon, pays organisateur de la compétition, José Antonio Camacho a boycotté la conférence de presse prévue hier mercredi 4 janvier courant à Libreville, suite à la fin de non-recevoir émise par la FEGAFOOT à qui il veut imposer quatre de ses compatriotes dans le staff technique. Arrivé à la tête des Panthères via un lobbying décrié par de nombreux Gabonais, José Antonio Camacho réputé être une forte tête n’a pas attendu longtemps pour faire parler de lui. Suite à cette première brouille, José Antonio Camacho en guise de protestation a purement et simplement refusé de tenir la conférence de presse initialement prévue. C’est finalement Pierre Alain Mounguengui, président de la Fégafoot, qui a tenu un point de presse dans lequel il a livré sa part de vérité dans l’actuelle pomme de discorde qui oppose le sélectionneur national à son institution.
« Nous lui avons dit qu’il ne peut pas nous imposer des kinés, des infirmiers dans la mesure où nous avons de l’expertise locale. Il nous a dit qu’il amenait un interprète alors qu’au départ il avait déjà accepté un gabonais qui avait même déjà commencé à faire ce boulot, chose qu’on avait quand même accepté mais pour le cas de ses compatriotes il a jusqu’à ce jour pour se prononcer sur la question », a déclaré Pierre Alain Mounguengui, hier en matinée. Selon certaines sources concordantes, José Antonio Camacho avait demandé que la Fédération se débarrasse des entraîneurs gabonais pour qu’il ne travaille qu’avec des adjoints espagnols comme lui. Chose acceptée par la Fégafoot à condition de laisser les postes de kinésithérapeutes et infirmiers aux locaux. Le revirement de Camacho est donc incompris de tous !
Devant cette situation inédite, la Fégafoot avait déjà songé à recourir à l’expertise d’un coach local. Aux dernières nouvelles un consensus a été trouvé. José Antonio Camacho a décidé de prendre sur sa poche et d’assumer les charges de ses compatriotes qu’il a amenés de façon unilatérale dans le staff technique de la sélection nationale gabonaise.