Le ministre de l’Agriculture, Yves-Fernand Manfoumbi, et la plate-forme de la Sécurité alimentaire et nutritionnelle, se sont rencontré au siège ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette séance a permis de dégager les orientations à venir concernant le foncier agricole.
Le ministre a tenu à prendre ses responsabilités pour booster la politique nationale de Sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN). A savoir, dans la perspective 2025 du Plan stratégique Gabon émergent d'assurer un avenir plus solide et sûr pour les enfants du pays et faire du Gabon un pays émergent. Concernant son propre département, il faut, pour les exploitants agricoles, résoudre la question du foncier agricole. Un élément déterminant pour l'essor de leurs activités.
Si dans d’autres domaines, comme la santé, la pêche, la forêt ou les mines, le Gabon a élaboré des stratégies et des plans d’actions, sur celui de l'affectation des terres agricoles, il subsiste un vide juridique. Il est impossible pour les opérateurs économiques de disposer de document spécifique. Ne pas avoir ce cadre juridique, ne saurait être que préjudiciable.
Yves Fernand Manfoumbi a donc réaffirmé aux les membres de la SAN: « Les mesures palliatives sont prises. Le gouvernement s’est penché sur ce problème. Cinq millions d’hectares de terres sont envisagés pour valoriser le domaine agricole (...). »