a jeune structure de production et de management a lancé le week-end dernier la première édition du «Noël pour tous les enfants» à Angondjé. Les pensionnaires de l’orphelinat AEODA en ont été les premiers bénéficiaires.
Connue pour ses activités dans le domaine musical au Gabon, Gabao Vibes entend également s’investir dans le domaine social dans le pays, à travers l’aide aux personnes démunies et davantage à l’accompagnement et au soutien des plus jeunes. Le 24 décembre dernier, la structure créée par la jeune promotrice d’artistes Danielle Ouattara Nno a lancé à Angondjé, au nord de Libreville, la première édition du «Noël pour tous les enfants».
Le jeune label de production et de management a rendu visite aux 73 pensionnaires de l’orphelinat AEODA, désormais situé au quartier dit Premier-campement (après avoir quitté le quartier dit Derrière l’hôpital), avec lesquels il a fait la fête autour d’un repas. Accompagnée de son artiste phare, Lexical Flo (auteur de «Fais bisous», «Bébé Dosse» et «La fille-là aime le vin»), Gabao Vibes a fait un don aux «enfants de Maman Jeanne» composé de divers produits alimentaires, des matelas et autres produits de première nécessité non alimentaires. Elle a également redonné un nouveau visage à l’orphelinat, en repeignant le bâtiment.
Pour Danielle Ouattara Nno, responsable de Gabao Vibes, ces premiers pas dans le domaine social sont loin d’être fortuits : les plus jeunes, y compris les pensionnaires d’orphelinats à travers la capitale, sont parmi les meilleurs fans des artistes signés au sein de son label.
Toutefois, «l’objectif de cette initiative est d’avoir permis aux enfants de AEODA de vivre les festivités de noël comme tous les autres enfants de leur génération à travers le pays et le monde». Cette célébration, ajoute-t-elle, permet s’est également d’attirer l’attention sur cet orphelinat qui, comme baucoup d’autres, nécessite l’aide et le soutien de tous : l’Etat, opérateurs économiques, particuliers, etc.
«L’orphelinat AEODA est confronté au quotidien à plusieurs difficultés, dont la non scolarisation de certains enfants, les conditions de vie difficiles, les difficultés d’accès à l’électricité et à l’eau potable», a regretté Danielle Ouattara Nno.