Ecœuré par la «suspension injustifiée» des règlements relatifs à la dette intérieure, le Conseil gabonais du patronat (CGP) a convoqué une réunion avec le ministre de l’Economie, ce 26 décembre à Libreville.
Pourtant acté en octobre dernier, l’apurement de la dette intérieure rencontrerait quelques blocages. C’est du moins ce que croit savoir le Conseil gabonais du patronat (CGP) en convoquant une réunion, ce 26 décembre à Libreville, autour du ministre de l’Economie.
Peu avant cette séance de travail, le président du CPG a indiqué qu’elle vise à clarifier la «suspension injustifiée», par le ministre de l’Economie, de la procédure spéciale des règlements aux Petites et moyennes entreprises (PME). Géré par le Comité interministériel d’audit et de certification de la dette intérieure de l’État (CIACDIE), cette procédure a été initiée en partenariat avec la Bicig et Orabank.
«Aussi, serions-nous édifiés sur l’éventualité d’une main levée de la suspension des règlements qui étaient en cours dans les banques partenaires», a espéré Francis Jean Jacques Evouna. Egalement au menu de cette réunion : la mise en place d’une procédure d’urgence des conventions détenues portant régularisation et le règlement définitif des créances détenues par les entreprises membres de la CPG sur l’Etat.
Forte de 80 PME, le CGP réclame à l’Etat le paiement de 47 milliards de francs CFA d’arriérés de paiement et de remboursement de TVA. En attendant les conclusions de cette rencontre CGP-ministre de l’Economie, les interprétations vont bon train sur cette situation.
Si l’on évoque «quelques petits détails à régler» du côté du gouvernement, la réalité serait tout autre. D’aucuns estiment, en effet, que s’il y a suspension du paiement de la dette intérieure, celle-ci se ferait au profit du paiement des salaires des fonctionnaires.