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Multiplicité des résolutions contre le Gabon : le gouvernement s’étonne de l’acharnement
Publié le dimanche 25 decembre 2016  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le porte parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé
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LIBREVILLE - Le porte parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilié-By-Nzé a dénoncé, vendredi au cours d’une conférence de presse, l’acharnement exprimé sur le Gabon par des tentatives ratées de trois résolutions contre le Gabon dont celle proposée par certains députés européens à la 32ème session des ACP/UE à Nairobi au Kenya.

Pour le porte parole du gouvernement, l’étonnement du gouvernement gabonais sur cet acharnement se justifie par le temps actuel marqué par la fin du processus électoral. Il a rappelé que les dispositions au niveau diplomatique sont en cours pour mettre un terme à ces manœuvres orchestrées par certains eurodéputés parmi lesquels, figure la chef de délégation de la mission d’observation de la dernière élection présidentielle Mariya Gabriel le député allemand Joe Leinen.

« Le Ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya est en contact régulier avec les instances de l’Union Européenne. En rejetant la résolution portée cette semaine, une majorité d’acteurs estiment qu’il faut aujourd’hui cesser de remettre en question l’élection au Gabon. L’élection a eu lieu, et il y a eu des contestations, comme ça a été le cas dans plusieurs pays africains. Le chef de l’Etat a été le premier à prendre la mesure de ces contestations, en proposant la mise en place d’un dialogue politique, pour discuter non seulement de la transparence du processus électoral, mais également du rythme de renouvellement des mandats. Le Premier ministre a organisé des rencontres avec les différents acteurs politiques, qui ont pris fin hier. Nous ferons la synthèse de ces rencontres pour ouvrir le dialogue voulu par le chef de l’Etat. L’indépendance du Gabon, notre souveraineté nationale et nos institutions doivent être respectées par les observateurs », a-t-il dit avant de dénoncer cet acharnement dont le seul objectif serait visiblement de « sauver le soldat Ping »

Réagissant à nouveau sur le propos de l’opposant qui dit avoir épuisé toutes les voies légales de la contestation de l’élection du président Ali Bongo Ondimba, Alain Claude Bilié-By-Nzé a réaffirmé la position du gouvernement l’application stricte de la loi, en cas de dérapages.

« Quant aux déclarations et menaces récentes de Monsieur Ping, elles sont faites pour impressionner ses militants, qu’il a de plus en plus de mal à retenir. Ces derniers voient bien que l’élection est derrière nous, que le Président est à sa tâche, et que le pays fonctionne. Pour autant, face à cette multiplication des appels à la violence et des menaces à l’égard des institutions, il faut garder à l’esprit que Monsieur Ping n’est pas au-dessus des lois : il y a des lignes jaunes à ne pas franchir, et le gouvernement prendra ses responsabilités s’il s’obstine dans cette direction », a-t-il martelé.

Le porte parole du gouvernement a rappelé qu’au sortir de la dernière élection présidentielle du 27 août dernier, trois tentatives de résolutions contre le Gabon ont été déjà proposées mais non adoptées, notamment, au conseil de sécurité des Nations Unies, au dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation internationale de la Franphonie (OIF), à Madagascar puis, à la récente rencontre ACP/UE à Nairobi au Kenya.

Revenant sur la prochaine résolution qu’envisage prendre les eurodéputés à Strasbourg en Janvier 2017, Alain Claude Bilié-By-Nzé a indiqué qu’elle n’aura pas d’effet au Gabon dans la mesure où elle sera prise sans les parlementaires gabonais.

SN/FSS
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