Deux jours après leur lancement, les travaux en atelier du Dialogue national pour l’alternance initié par Jean Ping et ses soutiens se sont achevés le 22 décembre, avec l’adoption des conclusions et des actes dudit dialogue. Leur présentation est prévue pour le 23 décembre au quartier dit Ancienne Sobraga à Libreville.
Après le refus du stade de Nzeng-Ayong, où il avait été initialement prévu, le meeting populaire de présentation des conclusions et actes du Dialogue national pour l’alternance (DNPA) initié par Jean Ping et ses soutiens de la dernière présidentielle aura finalement lieu sur l’esplanade du collège N’Tchorere dans le 1er arrondissement de Libreville. Si l’annonce faite par la commission de la communication de ses assises laisse entendre que le stade a été refusé pour des raisons de calendrier, avec l’organisation d’une activité prévue sur place, beaucoup perçoivent ce refus comme la peur des autorités de constater que l’initiative du plus farouche adversaire d’Ali Bongo a mobilisé des milliers de Gabonais. Le 23 décembre, le stade du 6e arrondissement aurait fait le plein, assurent des participants du DNPA.
N’empêche, dans l’après-midi du 23 décembre au quartier dit Ancienne Sobraga, le comité d’organisation attend au moins 4000 personnes sur les 6000 officiellement inscrites. Au programme : la lecture du rapport général des assises, la lecture des résolutions et actes du DNPA et en clôture le discours de Jean Ping.
Les travaux de ce dialogue ont été répartis sur cinq ateliers : «la revendication et la réaffirmation de la victoire de Jean Ping» au dernier scrutin présidentiel, «la crise postélectorale» ayant suivi ladite élection, «la gouvernance, en relation avec les réformes politiques et institutionnelles, la gestion économique et sociale du pays», «les crises sociales, notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, l’emploi et le logement», et le forum de «libre expression». L’objectif de ces différents ateliers : préparer la «Nouvelle République».