LIBREVILLE - Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issozé Ngondet, a ouvert, mercredi à Libreville, la table ronde sur l’économie numérique dont le thème cette année est « comment optimiser le potentiel du numérique au Gabon ».
Ces travaux qui s’achèveront ce jeudi permettront aux experts du secteur d’explorer les opportunités de ce secteur, en vue d’accroître leur contribution dans le PIB national.
En effet, le Premier ministre gabonais, lors de son allocution, a indiqué que le gouvernement entend compter sur le relèvement effectif de la part du secteur numérique, dans le PIB national, à partir de l’année prochaine. « Vous devez sortir de cette rencontre avec des recommandations audacieuses à même d’impulser notre économie, à partir de votre secteur. Nous parviendrons ainsi à créer un nombre important d’emplois, qui de toute évidence, contribuera à la réduction du chômage des jeunes », a-t-il précisé.
Pour atteindre cet objectif assigné par les hautes autorités, le ministre de l’Economie numérique, Alain Claude Bilié-By-Nze a annoncé que trois panels et quatre travaux en ateliers sont prévus. Traitant des thèmes aussi variés en rapport avec les défis du secteur, ces thématiques permettront, selon M. Bilié-By-Nze, à poser des passerelles afin que, les opérateurs publics et privés du secteur puissent les mesurer, se les approprier et les mettre en pratique.
Partenaire privilégié du Gabon dans la mise en œuvre de la fibre optique au Gabon, la Banque mondiale, au travers de sa représentante, n’a pas manqué de féliciter les efforts du gouvernement gabonais, dans la vulgarisation des outils des technologies de l’information et de la communication (Tic).
« Nous nous réjouissons d’accompagner le Gabon dans ses efforts pour optimiser la connectivité dans ce pays », a conclu la représentante de la Banque mondiale au Gabon, Sylvie Dossou, qui a tout de même invité les autorités du Gabon, à mener des politiques de réduction du coût de connexion pour les ménages.
Les prix du détail à l’accès internet occupent 10% des dépenses des revenus des ménages au Gabon, ce qui semble encore trop élevé, estime la Banque mondiale.