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L'Union N° 11491 du 26/3/2014

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Agriculture / Fonctionnement des agences : Luc Oyoubi optimiste malgré tout
Publié le jeudi 27 mars 2014   |  L'Union


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Economie du gabon, Luc Oyoubi


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ON retient de la première étape de la visite du ministre de l’Agriculture, Luc Oyoubi, que l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire a pour mission de veiller à la sécurité sanitaire des aliments, ainsi qu’à l’existence d’une quantité suffisante de nourriture sur l’étendu du territoire national. L’Agasa milite plutôt pour une démarche qui engage chaque acteur économique de la chaîne alimentaire, de la plantation à l’assiette. Elle parle alors de la responsabilité sociétale des entreprises de la chaîne alimentaire.

Sans l’énumérer de manière exhaustif, le bilan 2013 se résume à l’arrestation 187 tonnes de produits alimentaires malsains, grâce à la mise sur pied de nouvelles procédures d’importation; la destruction de 155 tonnes de produits impropres à la consommation, mais aussi par l’amorce d’une démarche d’évaluation des risques conformément à la norme NFx50-110. A l’Office national des laboratoires, le ministre l’Agriculture a constaté la désolation dans laquelle pataugent les agents de cet institution dont le budget annuel 2013 se résume à 80 millions de francs. Une somme qui peine à couvrir même les charges de fonctionnement optimale de cette agence dont seulement deux laboratoires sur quatre sont opérationnels. Même les deux qui fonctionnent ne le sont que de manière limitée : 70 % pour le laboratoire de diagnostic vétérinaires, et 30 % pour la laboratoire de microbiologie alimentaire. Des limites inquiétantes pour l’Onala et l’Agasa en cas de problèmes causés par un produit notamment alimentaire.

D’où l’attitude de recours permanent de l’Onala à la coopération salvatrice avec la FAO et le Projet panafricain Identify "pour ne pas se tourner les pouces". La FAO et Identify devraient offrir des tubes et des réactifs pour effectuer 1500 prélèvements pour analyse. D’autres laboratoires devraient suivre.

Quant aux agences Accopa, Onader et Oriam (respectivement agence de collecte et de commercialisation des produits agricoles, Office national de développement rural et Office de recherche d’introduction, d’adaptation et de multiplication du matériel végétal), quelques faits expliquent la désolation inhérente à ces trois organismes. A l’Onader, le fonctionnement sur le terrain de cette institution ne tient qu’a sa coopération avec Africa Rice, organisation panafricaine qui promeut la riziculture. Avec un seul producteur ayant 8 hectares à Mouila, le Gabon n’a produit que 18 tonnes.

A l’Accopa, les employés arrivent à leur troisième mois de galère sans salaires. Sur les 3 milliards de budget d’investissements inscrit dans la loi de finances 2013, argent qui vise à construire des hangars de stockage des vivres et denrées, rien n’a été décaissé, apprend-on de la direction générale. D’où l’impossibilité de collecter et de vendre les produits moins chers, comme ce fut le cas lors de la foire agricole parce que les forces de l’ordre avaient aidé l’Accopa à acheminer les vivres de l’intérieur du pays vers Libreville.

Enfin la visite des agences effectué par le ministre Luc Oyoubi s’est achevé par l’Igad - Institut gabonais d’appui au développement. Au terme de sa visite, le ministre Luc Oyoubi n’a pas fait dans la langue de bois et regarde la réalité en face : " Il faut que les moyens suivent. Or, dans le budget 2014, les sommes allouées aux agences sont même en diminution. On ne peut pas faire de miracles dans ces conditions ". Le ministre Luc Oyoubi se veut confiant et se propose donc cette année de faire le maximum, avec peu de moyens.

Innocent M’BADOUMA

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