MOUILA - Le tronçon Mouila-Mimongo, distant de 94 km et reliant les départements de la Douya-Onoye (Mouila) et l’Ogoulou (Mimongo, sud-est), présente, à certains endroits, un véritable calvaire depuis l’arrivée des grandes pluies qui s’abattent dans cette région, ne favorisant pas la fluidité de la circulation à cause des bourbiers, nids de poule et autres crevasses sur la voie.
Ce tronçon, devenu impraticable, oblige les usagers de la route à modérer la vitesses, à l’exception de quelques téméraires, qui équipés de véhicules 4X4 s’illustrent autrement, en dépit de la dégradation de la voie. Cela n’empêche pas l’administration compétente en la matière, c’est-à-dire les Travaux publics d’intervenir sur le tronçon, en faisant un ensoleillement, terrassement, puis rechargement.
Mais la tâche est ardue dans des zones marécageuses qui demandent plus de moyens matériels, tout comme là où se trouvent des ponts en bois à remplacer. D’ailleurs, cela a souvent permis au gouverneur Benjamin Nzigou d’effectuer des visites de contrôle pour voir l’état de la route, assisté du directeur provincial des Travaux publics Pierrot Nguema pour trouver ensemble des solutions certaines à court terme.
Les bourbiers favorisés par les endroits ombragés sont pour la plupart du temps les premiers obstacles sur la route tant ils peuvent immobiliser les voitures voire des camions si l’on ne sait pas s’y prendre, ce qui complète le tableau sombre de la route perturbée par des inondations.