Repéré lors du Salon made in Gabon, le jeune entrepreneur gabonais a fait le pari de valoriser les vertus cosmétiques de l’atanga, un fruit fortement apprécié en Afrique subsaharienne.
Tout serait parti de sa grand-mère. Elle avait compris assez tôt les vertus médicinales du fruit, notamment la cicatrisation des plaies. Mais bien des années après, Thierry Malibala Mbakogo en a découvert d’autres. Selon le jeune entrepreneur gabonais, l’atanga recèle d’importantes propriétés pour le soin du corps. Et depuis années, il se bat pour faire reconnaître les propriétés cosmétiques de ce produit mal connu des occidentaux, à travers une marque : «Safou, le secret de Siraa».
Si la marque de ce compatriote reste peu connue sur le plan national, dans l’entourage de son propriétaire, qui assure l’avoir déposée en France il y a quelques temps, la gamme des produits qu’elle propose a fait son petit chemin. Ces deux dernières années, Thierry Malibala Mbakogo la faisait découvrir à ses collègues de bureau au ministère de l’Economie. Les bocaux de mayonnaise lui servaient alors d’emballages, et deux ans durant ses produits ont su plaire aux collègues. Fort de ce succès, e jeune entrepreneur est passé à une étape supérieure. Ses produits ont été testés en laboratoire en France et au Maroc. Ces laboratoires ont mis au point des produits cosmétiques tels que le gel hydratant, le lait corporel, la crème capillaire antichute, la crème de visage antitaches, la savonnette de bain et diverses huiles.
«Ces produits sont certifiés 100% naturels, et ont subi des tests dans de grands laboratoires africains, tel que Ircos Cosmetics à Marrakech, un laboratoire certifié ISO 22 716», a assuré l’entrepreneur gabonais, non sans ajouter que les produits fabriqués par ce laboratoire respectent la Norme marocaine (NM 08.0.802), certifiant les produits cosmétiques et d’hygiène halal.
S’il a également assuré que les produits de la marque «Safou, le secret de Siraa» sont à des «prix abordables et accessibles à tous», Thierry Malibala Mbakogo n’a pas manqué de solliciter l’aide du gouvernement gabonais. Dépendant actuellement des particuliers, il envisage d’acquérir une plantation exclusivement dédié à la culture de l’atanga, et développer autour des activités dans le domaine de l’alimentaire.
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