MOUILA - L’eau potable dans la commune de Malinga, le chef-lieu du département de la Louétsi-Bibaka (sud de la province de la Ngounié), se fait de plus en plus rare, les populations sont, par contre, obligées de faire recours aux puits, rivières et quelque fois à un ruissellement d’eau souterraine provenant d’une longue pente.
Les habitants de Malinga connaissent une situation de paupérisation qu’ils vivent depuis belle lurette. Les Malinois (habitants de Malinga) sont dépourvus d’eau potable, alors qu’ils sont non loin du village frontalier avec le Congo Brazzaville, Môlo séparé de 4 km seulement. Pour cette localité devenue une commune de plein exercice en 1968, la situation, on ne peut plus inconfortable, devrait avoir changé avec l’ère actuelle.
Or, l’absence d’une station de pompage d’eau, ainsi que du système de distribution d’eau potable classique, reste une problématique, rendant ainsi la vie difficile à de nombreux compatriotes qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Pour s’approvisionner en eau, les populations se rendent dans les cinq sources d’eau situées en contrebas de la commune et les plus connues sont celles situées derrière l’école privée catholique, le Centre médical et vers le collège d’enseignement secondaire (CES). Cependant, accéder à ces principaux points d’eau est pénible tant le relief est accidenté, avec des pentes vertigineuses, glissantes et qui demandent de la prudence. Ce sont des jeunes qui s’y aventurent avec des bidons de capacités compréhensibles pour aller chercher le précieux liquide.
’’Nous sommes désormais habitués à descendre dans ces bas-fonds pour recueillir ce précieux liquide, il faut être brave pour ne pas se retrouver la tête la première en bas. Mais l’utilisation des seaux demandent de l’équilibre sinon l’eau peut facilement se renverser’’, explique un collégien rencontré lequel indiquait que cette eau sert à boire, cuisiner et aussi pour le bain.